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画廊

Représentant le bodhisattva (un bouddha avant qu'il n'atteigne le nirvana) Sensu-Kannon, la statue patiente sagement dans les quatre murs des espaces de restauration. L'objet date du XXe siècle et souffre de l'instabilité de sa mandorle (le cercle derrière la statue).

Une restauratrice s'attardant sur un masque gigaku. La peinture se décolle de la paroi du masque. Ici, la professionnelle utilise un système de poids pour fixer les pigments délabrés. Le gigaku - pratique théâtrale - a été popularisée pendant la période Asuka (de 538 à 710). Les représentations ne se basaient que sur des mimes muets.

Au travers d'un box d'exposition, Christian Sermet, scénographe de Yokainoshima, esprits du Japon, observe l'avancée des travaux... La scénographie met en image un scénario soumis par un chargé d'exposition. Au musée des Confluences, théâtralisation des objets est le mot d'or !

Karine Delerba, régie des oeuvres, manie avec précaution un faux sabre. Il s'agit d'un prêt d'une association de cosplay.

Un sphinx épiant l'entrée des espaces permanents du musée des Confluences. Le mi-homme mi-animal symbolisait la souveraineté du pharaon.

Ces drôles de petites figurines sont des netsuke. Non des jouets, ils servaient à nouer les kimonos (qui n'ont pas de ceinture). Les mini-statues représentent des personnages du folklore nippon, souvent placés dans des saynètes comiques. Une bonne dizaine attendent leur tour dans les espaces de restauration...

Cette bébête, c'est un mosasaure. Ils peuplaient les océans il y a plus de 80 millions d'années. Pas de panique, l'animal n'est plus de ce monde depuis bien longtemps...

Le temple nippon au coeur de Yokainoshima, esprits du Japon, a donné du fil à retordre aux équipes de travaux. Aucun des charpentiers n'avait une spécialisation en charpenterie japonaise. Pour donner l'illusion des parois d'un temple, l'équipe scénographie utilise du carton et du bois en guise de structure externe.

L'appellation du musée parle d'elle-même. L'édifice se situe à la jonction du Rhône et de la Saône. Ceci offrant des vues sans pareils. Certains étudiants en école d'arts profitent du panorama...

Pas très poli de montrer du doigt...

Une restauratrice rafistole un chapeau de paille nippon. Ce dernier souffre de nombreux orifices. La professionnelle y applique des bandes de papier teintes.

L'exposition permanente Sociétés, le théâtre des Hommes, attire son lot de curieux...

La statue du Kannon possède un collier fait d'alliage cuivré. Une problématique pour la régie et les restaurateurs : le bijou peut se frotter à l'objet, grattant alors la peinture. Une petite écharpe de papier de soie protège alors le torse de la statue lors de ses déplacements.

Flânant dans l'exposition Hugo Pratt, lignes d'horizon, cette combinaison pour le moins étrange est un scaphandre russe.

Netsuke représentant les Sept Divinités du bonheur (Shichi Fukujin en bon japonais). Elles représentent la bonne fortune, en plus de défendre les divers aspects de la tradition nippone.

Un casque militaire nippon patiente dans les espaces de restauration. Non, il ne sera pas exposé à Yokainoshima, esprits du Japon, mais au musée Dauphinois à Grenoble.

Attention, chien méchant...

La photographie est essentielle dans le travail d'un conservateur-restaurateur. Un cliché permet d'attester l'avancement de la réparation des objets.

La restauratrice applique une légère colle pour stabiliser la mandorle de la statue Kannon.

Indiana Jones baverait...

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