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SE TRANSFORME EN LABO DES INNOVATIONS !

QUAND LA FÊTE DES LUMIERES...

by Alexandra Sabadello, Chloé Riste et Guillaume Resin

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@Philippe Morvan

​Ô MIROIR, MON BEAU MIROIR

Psyché est une œuvre de Philippe Morvan, réalisée en 2013. L’œuvre, testée sur la place Charles Béraudier dans le quartier de la Part-Dieu, dans le 3e arrondissement, « représentait une reconstitution de formes géométriques, une accumulation de cubes sur un cylindre, tout en miroir. C’est aussi pour cela qu’on l’a appelé Psyché. C’est une petite référence au narcissisme de certaines installations mais c’est également en relation avec le public qui, de plus en plus, a envie de se voir et de contrôler les installations », explique l’artiste. Le système des miroirs existant déjà, il a été innovant dans la synchronisation de l’œuvre avec la musique. « Ce n’est pas juste d’utiliser des produits technologiques basiques, c’est surtout les utiliser en les rendant un peu humain », poursuit-il. Psyché a été réutilisée plusieurs fois, notamment à Amiens en 2014, à Budapest, à Zurich en 2017, etc. Au total, l’œuvre a été reprise huit fois. Pour son œuvre, Philippe Morvan a utilisé une structure en acier, squelette de l’installation, et sur lequel ont été accumulés 128 cubes en dibond (de l’aluminium avec une face rétroéclairée par un système LED). « Notre projet a coûté 25 000 € », termine Philippe Morvan.

​À regarder aussi : "Et une bouteille à la Fête !"

GARE AUX OVNIS

En 2014, l’invention de Samuel Bianchini, Surexposition, permettait aux participants de la fête des Lumières d’envoyer des messages, traduits en morse, et projetés dans le ciel sous forme de signaux lumineux. Cette œuvre, située sur l’esplanade du Gros Caillou (Lyon 4e), a nécessité la mise en place d’un monolithe en métal noir de 6 mètres de haut, composé d’un affichage de signes en morse et de sa traduction en langue naturelle. Un faisceau lumineux se voyant à plus de 10 km à également été utilisé.  Chaque message pouvait être envoyé via une application, une web application ou par sms.

SurExposition F. Guignard-Perret - Ville

@Ville de Lyon

« Quand vous étiez à 5 km et que vous regardiez le ciel, vous preniez votre téléphone dans la main et vous observiez des signes en morse qui défilaient », explique Samuel Bianchini. Excepté le Chaos computer club, cette technique de relation entre l’individuel et le collectif dans une situation localisée, est nouvelle. Ce travail est inscrit dans le cadre d’un laboratoire de recherches sur l’interaction de groupes avec des objets individuels embarqués, tels que les téléphones portables ou les montres. « Nous sommes innovants car nous appliquons une dimension socio-technique », décrit Samuel Bianchini. Cette innovation a été améliorée, notamment par l’ajout d’une composition sonore basée sur du morse, pour son exposition au Palais de Tokyo en 2016. Une visualisation sur carte de l’usage des mobiles et des réseaux a également été ajoutée pour cet événement. Cette installation a nécessité l’acquisition de neuf projecteurs Xenon de 5 kg (pratiquement similaires à ceux de la Tour Eiffel de 6 kg), pilotés par un DMX interfacé, d’un écran LED, et de la création de volets pour éteindre et allumer la lumière rapidement.

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