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by Eva-Marie Françoise

ABYSSALE ! 

DESCENTE...

@PHOTO // EVA-MARIE FRANÇOISE

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Abyss a émergé des profondeurs pour s’ étendre sur une partie de la place Louis Pradel. Œuvre originale de Nicolas Paolozzi, elle est le résultat d’un travail de longue haleine de pré et post montage pour la dizaine de personnes présente sur place.

Nicolas Paolozzi, artiste-architecte, n’en est pas à sa première Fête des Lumières. Déjà présent depuis huit éditions, ce lyonnais de 30 ans et l’équipe Module épatent chaque année les visiteurs. Pour cette œuvre émergente, l’artiste propose au public de se plonger littéralement au cœur d'une créature « hybride ». Un esthétisme tourné vers la bioluminescence - capacité d’êtres aquatiques à générer de la lumière pour survivre dans l’obscurité des profondeurs - s’y est de plus inscrit. Des séquences de sons et lumières feront vivre les quatre arches de lumières qui la composent tout le long de cette édition. 

QUE LA LUMIÈRE SOIT

4. C’est le nombre d’arcs en fer qui composent Abyss. Son équipe et lui-même y disposent depuis samedi dernier des LEDS et des câbles. À quelques jours du lancement de la Fête des Lumières, précision, minutie et attention sont de rigueur. « Depuis au moins 6h du matin on est là à tout ajuster. C’est à peu près le même rythme depuis quelques jours », témoigne le père du jeune artiste-architecte.

ATTENTION À LA CHARGE

7 h15. C’est l’heure à laquelle deux petites grues téléguidées entrent en scène et rejoignent leur petit frère : l’élévateur, déjà présent. Ces machines sont indispensables pour faire émerger Abyss. Une grue de chantier classique était normalement prévue. Au vu des tests effectués dans leur atelier à Vaux-en-Velin, l’équipe s’est rendue compte que la charge de l’œuvre additionnée à celle de la grue serait beaucoup trop importante une fois installée sur la place Louis Pradel. Et pour cause : il y aurait un risque d’effondrement au-dessus même du parking de l’Opéra.

PRÊT ? LEVEZ !

20 mètres. C’est la longueur de ces quatre arches qui s’apprêtent à sortir des profondeurs. L’élévateur et les grues sont là pour donner de la hauteur aux arches de lumières. Et ce, pour les mettre non pas 3 mètres mais plutôt 7 mètres au-dessus du sol. Compte rendu de la fragilité de l’œuvre, l’opération reste tout de même délicate aussi bien pour les techniciens de Modules que pour l’équipe manutentionnaire de LMI. Pour stabiliser les arcs de fer, des parpaings furent placés le long d'Abyss.

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MADMAPPER FAÇON MODULE

MadMapper. C’est le logiciel utilisé par L'artiste-architecte lyonnais de l’équipe Module. Exploité, il permet en effet de préprogrammer des séquences de lumières avec les musiques mixées et composées, pour l’occasion, par Baptiste Martineau, compositeur-sound designer.  Pour les phases de tests, l’œuvre et l’ordinateur de Nicolas Paolozzi sont reliés au moment des réglages sur la place Louis Pradel. On compte un jeu de lumière approximatif de 13 minutes qui tourne en boucle par la suite.

UNE PESÉE DE TAILLE

+ de 4 tonnes. C’est la charge qui s’apprête à être levée. En deux matinées, les quatre composantes de la créature hybride ont été levées. Doucement mais sûrement, comme on dit. Pour se faire, manutentionnaires et techniciens se sont coordonnés aussi bien au sol que dans les airs. Suspendu à 7 mètres de la place Louis Pradel, un « cordiste » placé du haut de l’élévateur, s’est transformé en Spiderman pour arpenter non pas les toits de la ville mais bien l’arc de fer pour ajuster les quelques câbles et autres suspensions stabilisatrices. A J-1 de la Fête des Lumières, une autre partie centrale de l’œuvre sera disposer : les boutons d’interaction entre l’œuvre et le visiteur. A suivre….

ET LA LUMIÈRE FUT !

C’est le jour J pour l’œuvre signée Nicolas Paolozzi ! 6 jours d’assemblage sur la place Louis Pradel plus tard, Abyss peut s’illuminer de mille feux. Les visiteurs entrent au cœur même de cet être des profondeurs. Sons et lumières ne font alors qu’un à cet instant. Le plus ici c’est, bien-entendu, la partie interactive entre l’œuvre et les visiteurs. Un caisson central aux arches de lumières est équipé de curseurs, disposés de sorte que le visiteur appuis sur l’un ou les deux en même temps. Aléatoirement, un son différent en est alors émané. La musique se propage alors et on entend les bruits de la créature de la Place Louis Pradel jusqu’au parvis de l’Opéra. Le poste de pilotage est au cœur de la bête

ABYSS, C'EST AUSSI EUX ! 

Un travail de longue haleine a été nécessaire pour ce résultat.  Voici les photos de l’équipe en pleine action. L’équipe de Module présente sur place était en effet composée d’intermittent du spectacle, de bénévole, et d’amis de Nicolas Paolozzi. Des images valent parfois mille mots et émotions. Fort de ce travail, Abyss a eu le privilège de passer dans une grande partie de quotidiens, journaux nationaux tels que BFM TV ou encore France 3

C’est le jour J pour l’œuvre signée Nicolas Paolozzi ! 6 jours d’assemblage sur la place Louis Pradel plus tard, Abyss peut s’illuminer de mille feux. Les visiteurs entrent au cœur même de cet être des profondeurs. Sons et lumières ne font alors qu’un à cet instant. Le plus ici c’est, bien-entendu, la partie interactive entre l’œuvre et les visiteurs. Un caisson central aux arches de lumières est équipé de curseurs, disposés de sorte que le visiteur appuis sur l’un ou les deux en même temps. Aléatoirement, un son différent en est alors émané. La musique se propage alors et on entend les bruits de la créature de la Place Louis Pradel jusqu’au parvis de l’Opéra. Le poste de pilotage est au cœur de la bête

​À visionner aussi : "Les lanternes de demain"

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