by Alexandra Sabadello, Chloé Riste et Guillaume Resin
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(1/5)
SE TRANSFORME EN LABO DES INNOVATIONS !
QUAND LA FÊTE DES LUMIERES...
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SE TRANSFORME EN LABO DES INNOVATIONS !
QUAND LA FÊTE DES LUMIERES...
by Alexandra Sabadello, Chloé Riste et Guillaume Resin
by Alexandra Sabadello, Chloé Riste et Guillaume Resin
EDUARDO CANESSA...
INTERVIEW D'UN RÉGISSEUR !
by Guillaume Resin
Eduardo Canessa est le coordinateur du spectacle Pigments de Lumière, le spectacle produit cette année sur la cathédrale Saint-Jean par la compagnie portugaise Ocubo. En 2018, ils effectuent leur deuxième apparition à la Fête des Lumières, après leur œuvre Guignol sur la colline en 2017. L’ œuvre a été imaginée par l’artiste Nuno Maya, mais son rôle est primordial dans la réalisation du projet. Le studio créatif Ocubo existe depuis 2004, après la rencontre de Carole Purnelle et Nuno Maya. Avec Eduardo Canessa, ils ont travaillé notamment au Festival Glow à Eindhoven (Hollande), en novembre 2018, ou encore au Festival de Riga (Lettonie). Une équipe est également présente, en ce moment, à Doha au Festival des Lumières du Qatar.
Eduardo Canessa : Je suis le coordinateur de la production, je suis la personne qui a tout organisé depuis le début. Je coordonne toutes les parties qui ont participé au projet. Il y aussi les relations avec le client, faire le lien avec la partie technique et la partie multimédia. J’ai mis en place la création du spectacle et tout ce qu’il fallait pour la production. Avant d’arriver là aujourd’hui, j’ai d’abord étudié les sciences de la communication, puis j’ai fait un master en organisation d’événements culturels en Italie. Je suis Italien, mais j’habite au Portugal. J’ai vécu de nombreuses années au Brésil. J’ai travaillé toute ma vie dans le monde du spectacle. La chose que j’aime le plus dans le monde du spectacle, c’est voir le public qui applaudit. Cela me marque beaucoup à chaque fois, et c’est la meilleure récompense qui soit pour tout le travail accompli. Je vis pour ça, pour voir le « wahou », l’émerveillement dans les yeux des spectateurs.
Quel est votre parcours ? Qu’est-ce qui vous a motivé à produire cette oeuvre ?
Quel est votre rôle dans le fonctionnement de Pigments de Lumière sur la cathédrale ?
Eduardo Canessa : On appuie sur le bouton et tout est fait ! (rires) Le spectacle est tout programmé, on a fait beaucoup de nuits de tests et de réglages. C’est le logiciel qui fait tout. Dans le direct, on donne le feu vert pour tout lancer, et après c’est un enchaînement continu de plusieurs spectacles à la suite. Le but est qu’un maximum de personnes voit le spectacle, parce que les gens attendent longtemps dans les rues parallèles. Elles ne peuvent pas tout voir d’un coup.
Comment avez-vous mis en place l’œuvre ?
Eduardo Canessa : On a d’abord travaillé toutes les compositions à travers une maquette de la cathédrale en studio. C’est le moyen le plus rapide et le plus efficace pour créer le spectacle. Quand on est arrivé sur place, à Lyon, on a mis en place la technologie du Mapping (faire la superposition de plusieurs projecteurs). Le but est de bien composer la façade. Après on a fait la partie difficile, il fallait faire en sorte que tout soit parfaitement réglé avec les fenêtres de l’immeuble, avec les formes, etc. Le projet m’a pris une durée d’environ quatre mois et demi, depuis qu’on a commencé le premier tournage. Ici à Lyon, on a passé une semaine pour monter, préparer et faire les derniers réglages. Le prix total de l’œuvre, sa création et sa production, est compris entre 50 000 et 100 000 euros.
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Quel est le matériel utilisé ?
Eduardo Canessa : Pour le matériel utilisé, on met en place douze projecteurs au troisième étage dans un immeuble de la place Saint-Jean. On ajuste par rapport aux petites fenêtres pour que ça atterrisse correctement sur la cathédrale. On a aussi un laser de 33 Kwh, qui provoque des effets dans le mapping comme une introduction dans chaque nouvelle couleur.
S’il y a un incident technique, comment remédiez-vous au problème ?
Eduardo Canessa : Tout le spectacle est chargé simultanément sur deux logiciels différents. S’il y a une faute dans un logiciel, la programmation du même spectacle est déjà préparée dans le second logiciel. Les films sont également chargés sur deux serveurs en même temps. Du point de vue sonore, on est connecté en wifi avec un logiciel spécialisé. On a un système parallèle, s’il l’un d’eux ne marche pas, il y a une personne qui passe toute la nuit sur la terrasse, il est prêt pour changer les câbles ou autre.